Alors qu’en Egypte la population souhaite le retour de la police pour remédier à l’insécurité qui s’installe dans le pays, la France s’attaque aux méthodes de la police ainsi qu’aux magistrats et même aux proches du président.
Tout d’abord à Lyon :
C’est une affaire qui provoque une onde de choc dans les rangs de la police. Le directeur adjoint de la police judiciaire de Lyon a été placé en garde à vue jeudi dans le cadre d’une enquête pour corruption et trafic de stupéfiants où une dizaine de personnes ont été interpellées, a-t-on appris de source policière, confirmant une information d’Europe 1. Mishell Neyret, 55 ans, a été arrêté à son domicile avec son épouse par l’IGS, la police des polices.
Puis l’affaire Bettencourt :
Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a été convoqué en vue d’une mise en examen par une juge parisienne qui doit aussi entendre deux des plus hauts responsables de la police française dans son enquête sur la violation des sources du Monde dans l’affaire Bettencourt.
Et enfin l’affaire Karachi :
L’enquête ouverte vendredi soir par le parquet de Paris pour « violation du secret professionnel » et « recel » vise les enquêteurs, magistrats et avocats susceptibles d’avoir fait fuiter des informations sur l’affaire Karachi ainsi que les tiers qui les ont reçues, a dit samedi une source judiciaire.
Le recel de violation du secret professionnel vise « toutes les personnes ayant obtenu ces informations », a précisé cette source laissant entendre que Brice Hortefeux, accusé d’avoir eu accès à des documents, soumis au secret de l’instruction, pourrait être concerné.
Finalement on ne sait plus à quels saints se vouer.