Manar Al-Sharif, l’informaticienne de 32 ans qui, la première, a bravé l’interdiction de conduire
Les Saoudiennes ont aussi avec elles l’influente princesse Adelah qui souffle dans l’oreille de son père. « C’est lent, mais ça bouge, résume Clarence Rodriguez. Ce qui rend ces femmes d’autant plus optimistes et déterminées. » Si le Conseil consultatif saoudien s’est prononcé récemment pour le vote des femmes aux élections municipales de 2015, les choses pourraient évoluer dès le prochain scrutin, le 22 septembre. « Une partie des membres des conseils municipaux est nommée par le roi, et il se pourrait qu’il choisisse des femmes », confie Clarence Rodriguez. Si l’Arabie saoudite a raté le coche du printemps arabe, il se pourrait que ses femmes récoltent les fruits de leur courage.